Enfants à risque

La première année de vie est cruciale pour un individu. C'est au cours de cette période que les bases du développement physique, mental et émotionnel sont posées. Cependant, si l'enfant ne peut pas progresser correctement en raison d'une prédisposition génétique, d'une naissance compliquée ou d'autres facteurs, il a besoin d'une aide au développement du système nerveux central grâce à une thérapie précoce.

Ce sujet sera également abordé en détail par le PhDr Jana Stanová dans l'émission télévisée Women's Club, qui sera diffusée sur STVR le lundi 28 avril 2025 à 12h10.

Pour les enfants présentant un développement à risque, sans intervention thérapeutique, l'enfant perd chaque jour la possibilité de franchir les étapes nécessaires à son développement, comme s'asseoir, marcher à quatre pattes ou marcher. La première année de vie représente une période unique où il existe une réelle opportunité d'inverser de manière significative la menace d'un handicap moteur ou d'une déficience intellectuelle.

Jana Stanová, Ph. D., directrice du département médical du ADELI Medical Center et vice-doyenne de la faculté des sciences de la santé de l'université Cyril et Method de Trnava, attire l'attention sur des signaux importants auxquels les parents doivent être attentifs. Si un enfant n'atteint pas à temps les étapes fondamentales de son développement, comme s'asseoir, marcher à quatre pattes et faire ses premiers pas, cela peut être un signe d'alerte. Les manifestations de faiblesse musculaire, de rigidité excessive, de mouvements anormaux comme les tics, les tremblements ou les étirements, les enfants qui s'étirent pour former un arc en forme de lettre "C", ainsi que la persistance de réflexes primitifs sont tout aussi inquiétantes. D'autres symptômes peuvent inclure des mouvements asymétriques, une préférence pour un côté du corps, des problèmes avec l'utilisation des mains et des doigts ou des difficultés de coordination et d'équilibre.

Le risque de développement est particulièrement élevé chez les prématurés, les bébés qui ont dû être réanimés après la naissance ou les nouveau-nés dont les taux d'APGAR sont faibles. C'est pourquoi le ADELI Medical Center appelle les parents à ne pas remettre à plus tard le diagnostic ou l'intervention précoce nécessaire, car chaque jour sans rééducation représente une perte de temps précieux pour l'enfant.

Les options de traitement de l'immaturité du système nerveux central dépendent du diagnostic spécifique de l'enfant. Dans la pratique, on utilise le plus souvent la thérapie Vojta, qui stimule les bons schémas de mouvement, ou l'approche Bobath, qui se concentre sur le soutien naturel du développement moteur. Un exemple pratique est celui de Jakubko, trois mois, qui suit régulièrement une thérapie Vojta au ADELI Medical Center . Sa mère Naďa, étudiante en kinésithérapie, décrit l'impact de l'accouchement compliqué sur le développement de Jakub et la nécessité de commencer la thérapie le plus rapidement possible. Grâce à l'exercice, ils observent déjà des améliorations visibles de ses capacités motrices.

Si les parents hésitent ou reportent le début de la thérapie, ils risquent un retard de développement non seulement dans le domaine du mouvement, mais aussi dans celui des capacités linguistiques et cognitives. Sans aide en temps voulu, ils risquent de développer des problèmes consécutifs tels qu'une scoliose, des déformations corporelles ou des troubles alimentaires.

Ph. Dr. Jana Stanová souligne qu'une intervention thérapeutique précoce est la meilleure chance pour un enfant d'atteindre le meilleur développement et la meilleure qualité de vie possibles. Chaque jour de thérapie peut décider de son indépendance future.